expression écrite Sur Souvenirs et Nostalgie Avec Corrigé pour Bac

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Sujet : plan + Essai
les souvenirs d’enfance sont-ils toujours heureux ?
Répondrez à la question dans un développement argumentatif avec d’exemples précis.
Plan

Introduction

  • Accroche : où l’on amène le sujet de manière « naturelle »
  • Brève analyse du sujet et problématisation
  • Annonce du plan
  • Les souvenirs sont ce qui nous lie au passé et ce qui nous en reste. La plupart de nos souvenirs nous viennent de l’enfance. *Ils peuvent être heureux ou malheureux selon plusieurs facteurs, dont le plus important est peut-être la famille. La famille, en nous offrant une enfance heureuse, nous donne des souvenirs heureux. Mais, qu’est-ce qu’une enfance heureuse ? Et qu’est-ce qu’un souvenir heureux ? D’où vient, aussi, que nous pensons à certains moments de notre enfance avec nostalgie et à d’autre avec amertume ?

  • developpement en deux partie

Partie I :
idee generale de la partie : l’enfance est une période où, grâce à la famille, se ” fabriquent ” des souvenirs heureux.
Paragraphe 1 :
Idée du paragraphe : L’enfance est une période heureuse où la personne est protégée et choyée par sa famille.

Paragraphe 2 :
Idée du paragraphe : Les souvenirs d’enfance sont des souvenirs d’innocence et d’irresponsabilité sympathique.

*introduction de la partie i
*developpement du premier paragraphe
*developpement du deuxieme paragraphe
L’enfance peut être le moment le plus important de notre vie. La clé de notre âge adulte. Cette période est passée si vite, nous n’en avons que des souvenirs. Ceux-ci sont généralement nostalgiques, car lorsque nous sommes protégés et choyés, ils nous ramènent à des moments heureux. Ce sont des souvenirs irresponsables d’innocence et de sympathie.
L’enfance est une période heureuse où l’individu est et existe dans la famille. La famille, principalement le père et la mère, ainsi que les grands-parents, les tantes et les oncles, offre un monde protecteur à l’enfant, le protège et lui apporte un moment heureux. Les baisers, les cadeaux, les mots doux et même les fessées peuvent sembler inoffensifs pour les enfants, mais peuvent devenir l’histoire des adultes. Je peux manquer et me souvenir avec bonheur de mon père, simple maçon, qui m’a offert fièrement une paire d’espadrilles pour 50 dirhams, ce que je n’aime pas. Je peux repenser à ces jours-là, malgré moi, ma mère frottait encore mon corps avec une sorte de violence, comme si elle voulait me rendre blanche. Vous pourriez tomber malade dans votre enfance. Mais, si on est entouré par une famille qui se sacrifie, qui est tendre et rassurante, les moments durs deviennent, un peu plus tard, des moments heureux. Les souvenirs des moments familiaux deviennent heureux à l’âge adulte, car c’est à ce moment-là qu’on mesure le bonheur et la chance d’avoir eu une famille.
Les souvenirs d’enfance sont en effet des souvenirs irresponsables innocents et sympathiques. Pensez-y, ce n’était pas toujours aussi honorable quand j’étais jeune. Nous sommes souvent ingrats. Mais nous sommes pardonnés pour tout, nous obtenons tout, nous trouvons que tout ou presque tout notre non-sens est sympathique. C’est que nous sommes irresponsables et que nous ne sommes pas mauvais. Par conséquent, lorsque nous avons abattu tous les poussins de notre grand-mère, nous avons volé le temps de l’argent de notre oncle, le jour où nous pétons au milieu du repas de la famille, l’argent que la mère a pris dans la poche du père la nuit a été volé … Bons souvenirs, bonheur. Même la punition ultérieure est encore un bon souvenir aujourd’hui. Quand nous étions jeunes, nous étions considérés comme de petits démons. Les choses vraiment mauvaises ne viendront pas de nous. C’est pourquoi nous nous souvenons de ces événements nostalgiques. En tant qu’adultes, nous espérons avoir cette indulgence particulière. Par conséquent, des souvenirs heureux semblent se produire dans la famille. Que la vie soit vraiment heureuse ou malheureuse, le bonheur ou le malheur de la mémoire dépend d’abord de la qualité de la vie de famille.

partie ii :
idee generale de la partie : etre sans famille ou avoir un ” mauvaise ” famille fabrique des souvenirs malheureux.

Paragraphe 1 :
Idée du paragraphe : Quand l’enfant et sans famille, souvent il ne lui reste que des souvenirs douloureux de son enfance.

Paragraphe 2 :
Idée du paragraphe : Quand enfant est né dans une « mauvaise » famille, il est marqué à jamais

*introduction de la partie ii
*developpement du premier paragraphe
*developpement du deuxieme paragraphe

La période de l’enfance ne passe pas trop vite pour tous les enfants. Tous les enfants n’ont pas droit à l’enfance. Certains ont le malheur d’être nés sans famille. Abandonnés, orphelins ou nés dans une mauvaise famille, ces enfants ne gardent de l’enfance que des souvenirs tristes et douloureux et des marques indélébiles dans leur corps, leur cœur et leur tête.
L’enfant sans famille ne garde de son enfance, le plus souvent, que des souvenirs douloureux. L’orphelin, même lorsqu’il a la chance de ne pas se retrouver dans la rue ou dans des établissements d’assistance publique, ne se sent ni aimé ni désiré. Il est à peine supporté et tout ce qu’on fait pour lui est vécu comme une aumône. Il est, pour ainsi dire, tout le temps humilié. Souvent, l’enfant qui n’a pas de famille est appelé à affronter le monde des dures réalités très tôt. Il doit gagner lui-même son pain. Il n’a droit ni à l’école, ni à la santé. Il regarde les autres enfants avec envie et, parfois, avec rancune et haine. Si cet enfant devient un adulte avec juste de mauvais souvenirs, c’est une chance pour la société, car, des fois, il devient marginal et sa rancune devient soif de vengeance. Les souvenirs qui restent d’une enfance sans famille ne sont pas des souvenirs qu’on se remémore ou qu’on raconte. On les tait, on les noie dans l’alcool ou on les étouffe par la fumée cannabique. Il y en a de terribles, en effet. L’enfant ne peut pas se souvenir avec bonheur de la fois ou il a été violé, de toutes les fois où son mâalem l’a caressé avec une certaine insistance, du jour où il a été battu à mort et brûlé par sa lalla. Ce que désire cet enfant, c’est de pouvoir effacer sa mémoire.
Il ne faut pas déduire de cela qu’avoir une famille est synonyme de bonheur. Parfois, c’est de la famille que viennent les malheurs et les souvenirs malheureux. Quand l’enfant tombe dans une famille indigne, il est aussi malheureux, voire plus malheureux qu’un enfant sans famille. Imaginons un enfant dont le père, ivrogne et joueur, ne pratique que la langue des gros mots et des baffes, ou dont la mère est une prostituée alcoolique et droguée. Quels souvenirs peuvent rester à cet enfant de son enfance ? Les jours où les cris de son père et de sa mère le réveillent en sursaut, tremblant ? L’autre fois où la police vient chercher son père à minuit, pour une affaire de coups et blessures? La fois où sa mère rentre avec un « monsieur », complètement grise ? Le jour où son père lui soutire les 5 dirhams que son grand-père lui avait donnés pour la fête du mouton ? L’enfant peut porter sur son corps même les marques de cette vie violente et impitoyable. Des parents pareils peuvent se montrer extrêmement violent envers l’enfant. L’enfant dont la famille n’en est pas une n’a pas d’enfance. Ses souvenirs d’enfance sont des blessures béantes à jamais.


Conclusion

  • Bilan
  • Elargissement de la perspective
  • Les souvenirs d’enfance ne sont pas toujours heureux. Il y a seulement des enfants dont les souvenirs heureux sont si nombreux que les moments de malheur deviennent insignifiants et d’autres dont les moments de bonheur sont si rares qu’ils ne peuvent penser à leur enfance qu’avec amertume et angoisse. C’est la facteur familial qui est souvent décisif dans les deux cas. Bonne, aimante et tendre, une famille, pauvre ou riche, cultivée ou ignorante, peut vous donner une enfance heureuse et des souvenirs de bonheur. Absente, violente ou méchante, une famille vous vole votre enfance. * Cependant, tout n’est jamais perdu pour l’homme, car de grands malheurs d’enfance peuvent donner naissance à de grands chefs d’œuvres littéraires et artistiques.

Essai:
Les souvenirs sont ce qui nous lie au passé et ce qui nous en reste. La plupart de nos souvenirs nous viennent de l’enfance. Ils peuvent être heureux ou malheureux selon plusieurs facteurs, dont le plus important est peut-être la famille. La famille, en nous offrant une enfance heureuse, nous donne des souvenirs heureux. Mais, qu’est-ce qu’une enfance heureuse ? Et qu’est-ce qu’un souvenir heureux ? D’où vient, aussi, que nous pensons à certains moments de notre enfance avec nostalgie et à d’autres avec amertume ?La question peut être traitée, d’abord, en cherchant ce qui fait le caractère heureux d’un souvenir d’enfance, puis, ce qui fait qu’un souvenir d’enfance peut être malheureux.

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